RISE
Mises en scène de scénarios par procédé réflectif et itératif
Dirigé par Eldad Tsabary, DMA., et financé par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), Reflective Iterative Scenario Enactments (RISE) est un projet de recherche-création de 5 ans (2020-2025) basé sur Le PARC, conçu pour mettre en œuvre et étudier des scénarios cataclysmiques dans le cadre de 10 mini-opéras.
Divers récits des plus grandes peurs de l’humanité (pandémies, catastrophes écologiques, effondrement économique, conflits politiques et guerres, catastrophes technologiques, surveillance et perte des droits de la personne, catastrophes cosmiques, etc.) seront dramatisés dans le milieu de l’opéra et étudiés en collaboration. Le processus créatif comprendra des séances de réflexion critique au cours desquelles l’équipe de recherche-création et les membres du public débattront librement de questions émergentes liées au récit des mini-opéras et à leur impact sur l’humanité, des défis propres au milieu de l’opéra, de stratégies de collaboration entre chercheurs et créateurs de divers domaines et à diverses étapes de leur carrière, ainsi que de sujets axés sur la production.
Le premier mini-opéra RISE mettra en œuvre un scénario centré sur la pandémie et sera présenté en juin 2021. Un atelier sera présenté en janvier 2021.
L’équipe RISE
Une équipe de recherche-création diversifiée (avec des spécialistes de la performance numérique, de la composition, de la musique communautaire, de l’artivisme environnemental, de l’intelligence artificielle, de l’écriture créative et de l’éducation), des AR, des musiciens communautaires et des artistes professionnels.
Les membres actifs
Avec des étudiants et des professeurs comme cochercheurs, le professeur Tsabary a exploré des stratégies, des pédagogies et des technologies de formation auditive axées sur le son qui encouragent l’autoréflexion critique, permettent d’obtenir des commentaires informatifs en temps opportun, et favorisent la croissance automotivée. Plus récemment, il a dirigé la création d’Inner Ear, une collection d’outils de formation sonore financés par le CRSH et fondés sur un navigateur, conçus autour des principes de l’éducation transformationnelle et des résultats d’études de motivation.
Eldad Tsabary possède une riche expérience en administration et en leadership. Au cours des dernières années, il a été président de la Conférence internationale sur les arts et les sciences humaines (à Bali, Colombo et Kuala Lumpur), et il a coprésidé le Symposium électroacoustique international de Toronto (TIES 2016) ainsi que le pôle montréalais de la Conférence internationale de perception et de cognition de la musique (ICMPC-ESCOM 2018), entre autres. À l’Université Concordia, il est coordonnateur du programme d’électroacoustique au Département de musique, codirecteur du Pôle de recherche sur les arts du spectacle (Le PARC) à l’Institut Milieux, et il était auparavant coordonnateur (par intérim) des études interdisciplinaires à la Faculté des beaux-arts. Il a été président (2013-2019) de la Communauté canadienne d’électroacoustique, l’association nationale d’électroacoustique du Canada. Eldad Tsabary a obtenu son doctorat en éducation musicale de l’Université de Boston.
Il a été chercheur et consultant en musique électroacoustique et en histoire des arts médiatiques pour l’UNESCO, en France; directeur du Centre Hexagram de recherche-création en arts et technologies médiatiques, au Canada; chercheur associé au Centre de recherche sur la musique, la technologie et l’innovation de l’Université De Montfort, au Royaume-Uni; consultant principal du projet Amauta au Centre andin pour les arts médiatiques à Cusco, au Pérou; coordonnateur de l’alliance internationale de recherche Documentation et conservation du patrimoine des arts médiatiques (DOCAM); et directeur du programme national de communication multimédia au ministère fédéral de l’Éducation, en Argentine.
M. Dal Farra a présenté ses œuvres d’art sonore, électroacoustique et de musique visuelle dans plus de 40 pays, et des enregistrements de ses œuvres sont publiés dans 23 éditions internationales (dont des CD de Computer Music Journal et Leonardo Music Journal, par MIT Press). Entre autres, il a reçu des prix et des commandes de la Biennale internationale des arts de Sao Paulo, au Brésil; le National Endowment for the Arts, en Argentine; le Concours International de Musique Electroacoustique de Bourges, en France; le Centro di Sonologia Computazionale de l’Université de Padoue, en Italie; et l’International Computer Music Association.
Pour l’UNESCO, il a mené des recherches approfondies sur la musique électroacoustique latino-américaine (https://cutt.ly/Ud7TfhZ en anglais, et https://cutt.ly/Ud7Ttmi en espagnol). Financé par la fondation Daniel Langlois pour l’art, la science et la technologie de Montréal, il a créé la plus grande collection de musique électroacoustique latino-américaine, y compris une base de données avec plus de 2 000 enregistrements d’œuvres conservées numériquement et composées de 1957 à 2007 par près de 400 compositeurs, et comportant plus de 200 000 mots (http://www.fondation-langlois.org/html/e/page.php?NumPage=556). De plus, il a apporté une contribution substantielle au projet ElectroAcoustic Resource Site – EARS (http://ears.huma-num.fr).
Ricardo Dal Farra est fondateur-directeur de la série de conférences internationales Understanding Visual Music (qui s’est tenue au Canada, en Argentine et au Brésil) et fondateur-directeur de la série de conférences internationales Balance-Unbalance (tenue en Argentine, au Canada, en Australie, aux États-Unis, en Colombie, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas) sur la façon dont les arts médiatiques pourraient contribuer à résoudre la crise environnementale (http://balance-unbalance2018.org). Il a également dirigé des projets d’art-science, comme les trois éditions du concours international d’art sonore organisé avec le Centre climatique de la Croix-Rouge, et a conçu de multiples programmes éducatifs d’art-science-technologie.
Le professeur Dal Farra a été directeur artistique de la biennale mexicaine d’arts électroniques Transitio en 2015, et invité au Congreso Internacional de Humanidades Digitales (2016) et à SIGRaDi – Ibero-American Digital Graphic (2016), en Argentine, et au HDRio – I Congresso Internacional em Humanidades Digitais (2018), au Brésil. Il est membre actif de plusieurs comités de rédaction : Leonardo/ISAST (MIT Press, États-Unis), Organized Sound (Cambridge Press, Royaume-Uni) et Resonancias – Musical Research Journal (Université catholique du Chili). Il a siégé au comité de rédaction du Leonardo Music Journal (MIT Press), du Journal of Research on Music Education (ADOMU, Argentine) et du Journal of New Music Research (Pays-Bas). Ricardo Dal Farra est membre à part entière du Colegio Latinoamericano de Compositores de Música de Arte, membre du conseil consultatif du Fulldome Festival (Jena, Allemagne), et membre du conseil d’administration d’ISEA International, anciennement l’International Society for the Electronic Arts.
Ses projets de recherche récents et en cours comprennent : l’étude de la poétique de l’écriture du corps dans le cirque contemporain; la diffusion de la recherche performative par la recherche-création; les impacts physiques, sociaux et créatifs de la pratique du cirque sur les écoliers; et une étude sociohistorique du théâtre québécois.
Parmi ses livres récents, mentionnons : Contemporary Circus, coécrit avec Katie Lavers et Jon Burtt (Routledge, 2019), Cirque Global: Quebec’s Expanding Circus Boundaries, coédité avec Charles Batson (McGill-Queen’s University Press, 2016) et Le jeu des positions. Discours du théâtre québécois, coédité avec Hervé Guay (Nota Bene, 2014).
Parmi ses écrits créatifs récents, citons : False Starts (Talonbooks, 2016), Ludwig Mae (en français, Prise de parole, 2016; en anglais, Talonbooks, 2009), Dialogues fantasques pour causeurs éperdus (Prise de parole, 2012) et Se taire (Prise de parole, 2010).
Mme Bergler est professeure au Département d’informatique et de génie logiciel de l’Université Concordia. Elle a obtenu un doctorat en informatique de l’Université Brandeis.
Sheena est actuellement doctorante à l’Université Concordia. Son projet de doctorat s’intitule : Composer avec l’événement — Pratiques de performance qui se déplacent vers la perception/sensation neurodiversifiée. Le projet étudie une approche radicale des pratiques de création et de performance qui transcende les paradigmes disciplinaires dans le but d’utiliser les arts de la scène et de la création comme une pratique et un langagement qui facilite la pensée neurodiversifiée. Sheena défend la neurodiversité comme un concept et un mouvement qui s’occupe de la diversité de la perception et de la gamme complète ou des façons d’être et de devenir.
Les anciens membres
Au cours des 35 dernières années, il a fait le tour du monde, à la fois en tant que soliste et avec son groupe Bradyworks. En 2004, il remporte le prix Opus « Compositeur de l’année », décerné par le Conseil québécois de la musique. En 2007, il reçoit le prix Jan.-V.-Matecjek de la SOCAN. Il se produit dans de nombreux grands festivals et lieux, dont le Festival international de jazz de Montréal, le Festival Présence à Paris, le South Bank Centre à Londres, le Festival international de musique actuelle de Victoriaville et au Festival international de musique nouvelle de l’Orchestre symphonique de Winnipeg, où il est présenté comme compositeur en 2010. De 2008 à 2013, il a été compositeur en résidence à l’Orchestre symphonique de Laval et a travaillé avec les orchestres symphoniques de Montréal, de Toronto, de Québec et de Vancouver. Son CD, Atacama: Symphony #3, a été nommé « Création de l’année » pour 2012 aux Prix Opus de Québec et a été nommé pour un JUNO en 2014.
En 2015, Atacama: Symphony #3 a eu sa première new-yorkaise au prestigieux National Sawdust Concert Hall, dans une performance mettant en vedette le Trinity Wall Street Choir, nommé aux Grammy Awards.
Sa musique de chambre et orchestrale est souvent influencée par de forts rythmes jazz et rock, combinés à un subtil sens de l’harmonie et de la texture, et un flair pour les formes et les structures dramatiques. Des mélodies délicates habitent le même monde que des accords denses, déchiquetés et syncopés, donnant à la musique une impression d’ouverture, de surprise et d’intrigue. 24 CD, 4 opéras, 10 symphonies et des dizaines de tournées internationales plus tard, sa musique continue d’intéresser les auditeurs du monde entier.
Il est titulaire d’un baccalauréat de l’Université Concordia et d’une maîtrise du New England Conservatory of Music.
Saxophoniste et poète-performeur, il a également beaucoup voyagé pour faire des stages d’apprenti, enregistrer et se produire avec des artistes et des aînés de renom de diverses traditions ainsi que participer à des festivals à travers le Canada, les États-Unis et l’Europe. Il a commencé sa carrière musicale à Montréal à la fin des années 1970, jouant régulièrement dans des clubs du centre-ville à partir de l’âge de 15 ans.
John a également beaucoup travaillé dans le domaine des médias numériques, ayant à divers moments été coconservateur de digivest (le plus grand festival numérique du Canada), responsable de la stratégie de marque et numérique au Conseil des arts du Canada, fondateur de plusieurs startups web axées sur les arts et stratège numérique pour un large éventail d’organismes et d’entreprises artistiques.
John a obtenu son diplôme du Collège d’études humanistes de Concordia il y a très longtemps. Il est marié et père de deux enfants, dont l’un étudie actuellement à Concordia, également au Collège d’études humanistes!
Mon projet de recherche-création s’intitule provisoirement « Virtual ISLANDs, postcolonial hybrid identities in Virtual Reality. » En m’appuyant sur ma propre expérience en tant qu’Euro-Jamaïcaine blanche et sur la représentation de mon identité hybride au sein de la culture jamaïcaine contemporaine, j’explore comment cela peut être représenté en RV. S’appuyant sur la recherche sur le rôle central de l’eau dans les cultures caribéennes, mon projet s’inspire des histoires violentes de l’esclavage transatlantique et de la modernité atlantique à travers le cadre de la notion d’« Atlantique noir » de Paul Gilroy. Ce projet invite à une lecture des pratiques VR axée sur des objectifs esthétiques/artistiques à travers l’exploration de la submersion comme notion de rechange pour décrire l’expérience immersive de RV.
Après avoir terminé ses études de premier cycle en interprétation de piano et en musicologie, Anoush Moazzeni a fait sa maîtrise en interprétation de piano contemporain et elle entreprend actuellement ses études doctorales individualisées en beaux-arts à l’Université Concordia, à Montréal. Parallèlement à ses études de performance, Mme Moazzeni a étudié la composition, la musique électroacoustique, les arts médiatiques et les différents langages de programmation en Europe.
Le développement de son art intègre l’interaction entre l’interprétation artistique et la réflexion savante. Ses domaines d’intérêt en recherche-création incluent la recherche artistique, la philosophie sur scène, l’autoethnographie, l’épistémologie, les études post-humaines et féministes, la condition post-humaine, les théories décoloniales, les théories critiques de la race, les études de performance musicale, les nouvelles stratégies pour la conception interdisciplinaire de performance, la composition et la performance de musique mixte, les technologies musicales interactives, la conception d’interface et la robotique, les techniques étendues et la pratique non conventionnelle de performance instrumentale et vocale.
Anoush Moazzeni a reçu de nombreux prix et nominations du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des arts du Canada, de Première Ovation, de L’Ampli Québec, du Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC), de l’Université Concordia, de l’Université de Téhéran, de l’Université Laval, du Banff Centre for Arts and Creativity et du Musée national des beaux-arts de Québec. Mme Moazzeni, qui compte plus de 15 ans d’expérience dans l’enseignement, donne continuellement des ateliers et des classes de maître partout dans le monde, et elle collabore actuellement à titre d’assistante d’enseignement à l’Université Concordia.
Sa sensibilité musicale et son esprit collaboratif lui ont permis de se produire avec l’Orchestre classique de Montréal sous la direction de Boris Brott, et de chanter pour plusieurs ensembles réputés, notamment Les Grands Ballets Canadiens, l’Opéra de Montréal, et l’OSM.
Frédéricka détient un baccalauréat en éducation musicale et en interprétation de chant classique, ainsi qu’une maîtrise en direction de l’Université McGill. Forte de son leadership et de son habileté à vulgariser les notions musicales, Frédéricka est chargée de cours à la Schulich School of Music de l’Université McGill et spécialiste de musique dans les écoles de la CSMB.
Sensibilisée à l'importance de s'engager dans sa communauté et à l’accessibilité de la formation musicale pour tous, elle dirige la River’s Edge Community Choir, un ensemble mettant en valeur la créativité et le bien-être et débute son doctorate en education de la musique à l’École de musique Schulich au mois de septembre.
Nous pourrions l’entendre en tant que soliste cet été dans une production du Black Theatre Workshop, et cet automne avec l’Ensemble Paramirabo et Musique 3 femmes.
Mme Béliveau est une interprète de premier plan dans le domaine des musiques modernes et contemporaines. Elle a créé plus d’une trentaine d’œuvres, et on peut l'entendre régulièrement en Europe et au Canada, sur les ondes de Radio-Canada et sur plusieurs enregistrements primés.
Également active dans le répertoire classique, elle se produit régulièrement en solo avec différents chœurs et prête sa voix à plusieurs enregistrements. On peut l’entendre entre autres dans les films Le Violon Rouge et Paul à Québec.
Artiste ancrée dans sa communauté, elle enseigne le chant classique à l’UQAM, au camp musical Père Lindsay et au centre musical CAMMAC, et elle chante depuis 10 ans à la Société pour les Arts en Milieux de Santé.
Avant de commencer sa maîtrise, elle était architecte en design numérique chez Poplify, une start-up de développement de solutions numériques en Inde, où elle était responsable des visuels et de la gestion du design dans tous les projets, avec des produits et services comprenant, mais sans s’y limiter - l’image de marque, les graphismes, l’accueil et le développement de thèmes. En tant qu’étudiante au Département d’informatique de l’Université Concordia, compte tenu de son expertise antérieure en tant que membre de l’équipe RISE, Sunanda est responsable de la gestion de la conception et du développement du site Web.
Lorsqu’elle ne travaille pas ou n’étudie pas, Sunandra aime m’immerger dans les arts, la littérature ou la musique. On la trouve souvent perdue dans ses lectures ou ses pensées, dessinant sur une serviette de table ou jouant simplement de son ukulélé.