À propos de RISE

Les principaux domaines d’expertise du professeur Eldad Tsabary sont les études sonores, en particulier (1) la performance électroacoustique en direct et (2) la perception sonore. Il enseigne la performance électroacoustique, la composition et l’oreille à l’Université Concordia (Montréal) depuis 2005, où, en collaboration avec ses étudiants, il a créé le Concordia Laptop Orchestra (CLOrk, 2010), l’un des ensembles électroacoustiques les plus importants et les plus prolifiques au monde. Avec des dizaines de spectacles dans des festivals et des lieux prestigieux à travers le monde, CLOrk a servi de plate-forme de recherche-création fructueuse pour étudier la nature de l’improvisation collective, la médiation et le processus créatif; et développer des approches pour une co-création équitable, diversifiée et inclusive.

Avec des étudiants et des professeurs comme cochercheurs, le professeur Tsabary a exploré des stratégies, des pédagogies et des technologies de formation auditive axées sur le son qui encouragent l’autoréflexion critique, permettent d’obtenir des commentaires informatifs en temps opportun, et favorisent la croissance automotivée. Plus récemment, il a dirigé la création d’Inner Ear, une collection d’outils de formation sonore financés par le CRSH et fondés sur un navigateur, conçus autour des principes de l’éducation transformationnelle et des résultats d’études de motivation.

Eldad Tsabary possède une riche expérience en administration et en leadership. Au cours des dernières années, il a été président de la Conférence internationale sur les arts et les sciences humaines (à Bali, Colombo et Kuala Lumpur), et il a coprésidé le Symposium électroacoustique international de Toronto (TIES 2016) ainsi que le pôle montréalais de la Conférence internationale de perception et de cognition de la musique (ICMPC-ESCOM 2018), entre autres. À l’Université Concordia, il est coordonnateur du programme d’électroacoustique au Département de musique, codirecteur du Pôle de recherche sur les arts du spectacle (Le PARC) à l’Institut Milieux, et il était auparavant coordonnateur (par intérim) des études interdisciplinaires à la Faculté des beaux-arts. Il a été président (2013-2019) de la Communauté canadienne d’électroacoustique, l’association nationale d’électroacoustique du Canada. Eldad Tsabary a obtenu son doctorat en éducation musicale de l’Université de Boston.

Ricardo Dal Farra (Buenos Aires, 1957) est un compositeur et artiste des nouveaux médias, éducateur, historien et conservateur travaillant à l’intersection des arts, des sciences et de la technologie. Il est professeur au Département de musique de l’Université Concordia au Canada (http://goo.gl/SeuhUx) et fondateur-directeur du Centre d’expérimentation et de recherche en arts électroniques de l’Université nationale de Tres de Febrero, en Argentine.

Il a été chercheur et consultant en musique électroacoustique et en histoire des arts médiatiques pour l’UNESCO, en France; directeur du Centre Hexagram de recherche-création en arts et technologies médiatiques, au Canada; chercheur associé au Centre de recherche sur la musique, la technologie et l’innovation de l’Université De Montfort, au Royaume-Uni; consultant principal du projet Amauta au Centre andin pour les arts médiatiques à Cusco, au Pérou; coordonnateur de l’alliance internationale de recherche Documentation et conservation du patrimoine des arts médiatiques (DOCAM); et directeur du programme national de communication multimédia au ministère fédéral de l’Éducation, en Argentine.

M. Dal Farra a présenté ses œuvres d’art sonore, électroacoustique et de musique visuelle dans plus de 40 pays, et des enregistrements de ses œuvres sont publiés dans 23 éditions internationales (dont des CD de Computer Music Journal et Leonardo Music Journal, par MIT Press). Entre autres, il a reçu des prix et des commandes de la Biennale internationale des arts de Sao Paulo, au Brésil; le National Endowment for the Arts, en Argentine; le Concours International de Musique Electroacoustique de Bourges, en France; le Centro di Sonologia Computazionale de l’Université de Padoue, en Italie; et l’International Computer Music Association.

Pour l’UNESCO, il a mené des recherches approfondies sur la musique électroacoustique latino-américaine (https://cutt.ly/Ud7TfhZ en anglais, et https://cutt.ly/Ud7Ttmi en espagnol). Financé par la fondation Daniel Langlois pour l’art, la science et la technologie de Montréal, il a créé la plus grande collection de musique électroacoustique latino-américaine, y compris une base de données avec plus de 2 000 enregistrements d’œuvres conservées numériquement et composées de 1957 à 2007 par près de 400 compositeurs, et comportant plus de 200 000 mots (http://www.fondation-langlois.org/html/e/page.php?NumPage=556). De plus, il a apporté une contribution substantielle au projet ElectroAcoustic Resource Site – EARS (http://ears.huma-num.fr).

Ricardo Dal Farra est fondateur-directeur de la série de conférences internationales Understanding Visual Music (qui s’est tenue au Canada, en Argentine et au Brésil) et fondateur-directeur de la série de conférences internationales Balance-Unbalance (tenue en Argentine, au Canada, en Australie, aux États-Unis, en Colombie, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas) sur la façon dont les arts médiatiques pourraient contribuer à résoudre la crise environnementale (http://balance-unbalance2018.org). Il a également dirigé des projets d’art-science, comme les trois éditions du concours international d’art sonore organisé avec le Centre climatique de la Croix-Rouge, et a conçu de multiples programmes éducatifs d’art-science-technologie.

Le professeur Dal Farra a été directeur artistique de la biennale mexicaine d’arts électroniques Transitio en 2015, et invité au Congreso Internacional de Humanidades Digitales (2016) et à SIGRaDi – Ibero-American Digital Graphic (2016), en Argentine, et au HDRio – I Congresso Internacional em Humanidades Digitais (2018), au Brésil. Il est membre actif de plusieurs comités de rédaction : Leonardo/ISAST (MIT Press, États-Unis), Organized Sound (Cambridge Press, Royaume-Uni) et Resonancias – Musical Research Journal (Université catholique du Chili). Il a siégé au comité de rédaction du Leonardo Music Journal (MIT Press), du Journal of Research on Music Education (ADOMU, Argentine) et du Journal of New Music Research (Pays-Bas). Ricardo Dal Farra est membre à part entière du Colegio Latinoamericano de Compositores de Música de Arte, membre du conseil consultatif du Fulldome Festival (Jena, Allemagne), et membre du conseil d’administration d’ISEA International, anciennement l’International Society for the Electronic Arts.

Louis Patrick Leroux est vice-doyen de la recherche à la Faculté des arts et des sciences de l’Université Concordia. Il est professeur titulaire d’une double affectation aux départements d’études anglaises et d’études françaises. Sa recherche universitaire et son travail à titre de superviseur d’étudiants aux cycles supérieurs couvrent le théâtre moderne et contemporain, l’écriture dramatique, l’autoreprésentation dans le théâtre, le discours culturel, la recherche-création, la dramaturgie, la littérature québécoise, les littératures en marge et le cirque contemporain.

Ses projets de recherche récents et en cours comprennent : l’étude de la poétique de l’écriture du corps dans le cirque contemporain; la diffusion de la recherche performative par la recherche-création; les impacts physiques, sociaux et créatifs de la pratique du cirque sur les écoliers; et une étude sociohistorique du théâtre québécois.

Parmi ses livres récents, mentionnons : Contemporary Circus, coécrit avec Katie Lavers et Jon Burtt (Routledge, 2019), Cirque Global: Quebec’s Expanding Circus Boundaries, coédité avec Charles Batson (McGill-Queen’s University Press, 2016) et Le jeu des positions. Discours du théâtre québécois, coédité avec Hervé Guay (Nota Bene, 2014).

Parmi ses écrits créatifs récents, citons : False Starts (Talonbooks, 2016), Ludwig Mae (en français, Prise de parole, 2016; en anglais, Talonbooks, 2009), Dialogues fantasques pour causeurs éperdus (Prise de parole, 2012) et Se taire (Prise de parole, 2010).

Deanna Yerichuk a consacré sa carrière universitaire à l’intersection de la musique, de l’engagement communautaire et du changement social. Par l’entremise de son doctorat en éducation musicale (Université de Toronto), elle a étudié l’émergence des écoles de musique communautaires du Canada au début du XXe siècle et travaille actuellement sur une monographie. Plus récemment, elle a commencé à étudier les questions contemporaines d’inclusion et de justice dans les collaborations interculturelles par l’entremise de la musique, à diriger un projet pilote sur la musique et la justice raciale dans les écoles secondaires ainsi qu’un autre projet d’exploration de la musique communautaire au Canada, tous deux financés par des subventions du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada. Elle a remporté plusieurs prix, dont le prix de la Fondation SOCAN pour les écrits sur la musique canadienne et le prix du concours d’essais universitaires Franklin-Churchley. À titre de professeure adjointe, Deanna Yerichuk coordonne le programme de musique communautaire de l’Université Wilfrid-Laurier au Canada et donne des cours de musique communautaire, de recherche artistique et de fondations du chant.

Sabine Bergler travaille sur la linguistique computationnelle et le traitement de texte en langage naturel. Elle a cofondé le CLaC Lab, où elle a entre autres mené des recherches sur la synthèse de textes, l’analyse des sentiments, la détection des couvertures et le traitement approprié de la négation. En 2020, elle s’est intéressée à la détection du langage haineux et offensant, à la détection de l’expérience individuelle dans les tweets et à la détection de la portée contrefactuelle.

Mme Bergler est professeure au Département d’informatique et de génie logiciel de l’Université Concordia. Elle a obtenu un doctorat en informatique de l’Université Brandeis.

Donna Hewitt est chanteuse, compositrice de musique électronique, conceptrice d’instruments et universitaire. Les recherches de Donna ont principalement exploré des environnements de performance médiatisés et de nouvelles interfaces entre le corps humain et la voix d’une part, et les médias électroniques d’autre part. Elle a inventé l’eMic, un pied de microphone doté de capteurs pour la performance de musique électronique. Plus récemment, elle crée des appareils électroniques portables pour contrôler à la fois le son et l’éclairage dans la performance. Elle a obtenu pour son travail un financement de l’Australia Council for the Arts, le plus récemment avec le collectif féminin Lady Electronica. Donna a occupé des postes universitaires au Conservatoire de musique de Sydney, Queensland, Université de technologie et est actuellement chef du département des arts créatifs et de la communication à l’Université de New England, en Australie. En 2018, Donna a présenté son travail dans le cadre du FESTIVAL VIVID, du Bondi Feast Festival et de la MINT (Music in New Technologies) Conference à Halifax, en Nouvelle-Écosse. En 2019, elle a joué ses œuvres #MeToo à Tokyo et au Convergence Festival of Music, Technology and Ideas, au Royaume-Uni.

Danielle détient une maîtrise ès beaux-arts en danse avec spécialisation en danse aérienne et en somatique de l’Université du Colorado (mai 2019). Au cours de l’année 2017-2018, Danielle a été boursière Fulbright France et artiste résidente à La Grainerie à Toulouse, où elle a travaillé sur son projet multidisciplinaire MAPS (Multicultural Aerial Performance Stories), qui a donné lieu à quatre installations de performance qui ont exploré les thèmes du deuil, de la réponse et de l’empathie à l’intersection de la performance incarnée et des médias. Son projet comprenait un hybride de danse, d’arts aériens, de conception sonore kinesthésique, d’arts médiatiques (photographie, film, projection), de chercheurs en biométrie et en conception Web. En 2018, Tethered, un film de danse sur le suicide de Danielle réalisé avec Franck Gonnaud et David Allen, a été projeté au Sans Souci Festival of Dance Cinema. Récemment, Danielle a été artiste résidente à Nils Obstrat (Paris), où elle a collaboré à un film VR/360/3D/drone; a collaboré à une installation de performance sonore et sculpturale en résidence avec l’artiste Rebecca Deutsch à Athènes; et a participé à une résidence pour le Projet Dialogues de Cirque, animée par le professeur belge Bauke Lievens à Avallon. De plus, Danielle a travaillé comme artiste aux multiples facettes pour Aerial Dance Chicago, le Cirque du Soleil, le Joffrey Ballet, le Colorado Ballet, Frequent Flyers® et le Paloma Project, et a joué ou enseigné au Festival du cirque de Berlin/Berlin; Frequent Flyers® Aerial Dance Festival/Boulder, Colorado; Santa Barbara Floor to Air Festival/Californie; Grèce aérienne/Athènes, Grèce; la San Francisco Aerial Dance/Californie; et Les Rencontres de Danse Aérienne/Nantes, France. Au printemps 2020, Danielle a fait une résidence à SBCAST à Santa Barbara où elle a collaboré avec des neuroscientifiques sur la création de réponses parasympathiques par le biais d’improvisations communautaires en tissu aérien dans le cadre de la retraite TACTUS.

Juanita Marchand Knight termine actuellement un assistanat de recherche de deux ans et demi à l’Université McGill avec le professeur Stephen McAdams sur le projet ACTOR, qui applique la recherche sur la perception timbrale à l’orchestration. Juanita détient un ACS en technologie d’enregistrement audio, une maîtrise en performance d’opéra, et un doctorat en arts musicaux en pédagogie vocale. En 2021, Juanita commencera un doctorat à Concordia dans le cadre du programme d’études individualisées en sciences pures (INDI) sous la supervision du professeur Mickael Deroche. Ses domaines d’intérêt en recherche comprennent la sémiotique du genre; la perception et le timbre vocal; les applications des leçons de chant dans le cadre de programmes plus vastes de (ré)habilitation de la voix; et l’équité et l’accessibilité dans la performance musicale. Juanita a reçu en 2019 le Prix mcgillois pour l’équité et le renforcement communautaire pour son travail avec le Sous-comité sur les personnes queers de McGill et avec les initiatives d’accessibilité de l’École de musique Schulich.

Sheena Berne est chanteuse, danseuse, actrice, auteure-compositrice, compositrice transsensorielle, chorégraphe, artiste de performance, éducatrice en arts créatifs et chercheuse. Elle est titulaire d’une maîtrise en théâtre musical du Conservatoire royal d’Écosse et d’un baccalauréat en composition musicale et art vocal classique de l’Université Concordia, où elle a obtenu son diplôme avec distinction. Elle est également diplômée en théâtre musical de l’American Musical and Dramatic Academy de New York, et a étudié l’art vocal classique au Collège Vanier.

Sheena est actuellement doctorante à l’Université Concordia. Son projet de doctorat s’intitule : Composer avec l’événement — Pratiques de performance qui se déplacent vers la perception/sensation neurodiversifiée. Le projet étudie une approche radicale des pratiques de création et de performance qui transcende les paradigmes disciplinaires dans le but d’utiliser les arts de la scène et de la création comme une pratique et un langagement qui facilite la pensée neurodiversifiée. Sheena défend la neurodiversité comme un concept et un mouvement qui s’occupe de la diversité de la perception et de la gamme complète ou des façons d’être et de devenir.

Le compositeur et guitariste Tim Brady défie la catégorisation – un virtuose de la guitare électrique qui écrit des opéras, joue des concertos et se sent aussi à l’aise avec une improvisation électronique portable qu’avec un quatuor à cordes. La guitare en tant qu’orchestre – sa musique est une synthèse très personnelle du classique contemporain, du jazz, du rock et de l’électronique.

Au cours des 35 dernières années, il a fait le tour du monde, à la fois en tant que soliste et avec son groupe Bradyworks. En 2004, il remporte le prix Opus « Compositeur de l’année », décerné par le Conseil québécois de la musique. En 2007, il reçoit le prix Jan.-V.-Matecjek de la SOCAN. Il se produit dans de nombreux grands festivals et lieux, dont le Festival international de jazz de Montréal, le Festival Présence à Paris, le South Bank Centre à Londres, le Festival international de musique actuelle de Victoriaville et au Festival international de musique nouvelle de l’Orchestre symphonique de Winnipeg, où il est présenté comme compositeur en 2010. De 2008 à 2013, il a été compositeur en résidence à l’Orchestre symphonique de Laval et a travaillé avec les orchestres symphoniques de Montréal, de Toronto, de Québec et de Vancouver. Son CD, Atacama: Symphony #3, a été nommé « Création de l’année » pour 2012 aux Prix Opus de Québec et a été nommé pour un JUNO en 2014.

En 2015, Atacama: Symphony #3 a eu sa première new-yorkaise au prestigieux National Sawdust Concert Hall, dans une performance mettant en vedette le Trinity Wall Street Choir, nommé aux Grammy Awards.

Sa musique de chambre et orchestrale est souvent influencée par de forts rythmes jazz et rock, combinés à un subtil sens de l’harmonie et de la texture, et un flair pour les formes et les structures dramatiques. Des mélodies délicates habitent le même monde que des accords denses, déchiquetés et syncopés, donnant à la musique une impression d’ouverture, de surprise et d’intrigue. 24 CD, 4 opéras, 10 symphonies et des dizaines de tournées internationales plus tard, sa musique continue d’intéresser les auditeurs du monde entier.

Il est titulaire d’un baccalauréat de l’Université Concordia et d’une maîtrise du New England Conservatory of Music.

Le 7e livre de John, Born, a été publié en 2020 par Groundwood Books. Il a également signé Digtopia Blues – Race, Technology and the American Voice (Banff Centre Press) et a beaucoup écrit pour la télévision, la radio, la presse écrite et la scène. Il est actuellement rédacteur exécutif à l’Université d’Ottawa.

Saxophoniste et poète-performeur, il a également beaucoup voyagé pour faire des stages d’apprenti, enregistrer et se produire avec des artistes et des aînés de renom de diverses traditions ainsi que participer à des festivals à travers le Canada, les États-Unis et l’Europe. Il a commencé sa carrière musicale à Montréal à la fin des années 1970, jouant régulièrement dans des clubs du centre-ville à partir de l’âge de 15 ans.
John a également beaucoup travaillé dans le domaine des médias numériques, ayant à divers moments été coconservateur de digivest (le plus grand festival numérique du Canada), responsable de la stratégie de marque et numérique au Conseil des arts du Canada, fondateur de plusieurs startups web axées sur les arts et stratège numérique pour un large éventail d’organismes et d’entreprises artistiques.

John a obtenu son diplôme du Collège d’études humanistes de Concordia il y a très longtemps. Il est marié et père de deux enfants, dont l’un étudie actuellement à Concordia, également au Collège d’études humanistes!

Artiste multimédia intéressée aux questions sur l’identité, j’ai exposé au Canada, en Jamaïque, aux États-Unis, au Brésil, en Allemagne, en Norvège, en Autriche, en France, en Suisse et au Royaume-Uni. J’ai terminé une maîtrise en photographie au London College of Communication en 2010. Je suis titulaire d’un doctorat en études individualisées à l’Université Concordia, effectué sous la supervision des professeures MJ Thompson, Lynn Hughes et Alice Ming Wai Jim.

Mon projet de recherche-création s’intitule provisoirement « Virtual ISLANDs, postcolonial hybrid identities in Virtual Reality. » En m’appuyant sur ma propre expérience en tant qu’Euro-Jamaïcaine blanche et sur la représentation de mon identité hybride au sein de la culture jamaïcaine contemporaine, j’explore comment cela peut être représenté en RV. S’appuyant sur la recherche sur le rôle central de l’eau dans les cultures caribéennes, mon projet s’inspire des histoires violentes de l’esclavage transatlantique et de la modernité atlantique à travers le cadre de la notion d’« Atlantique noir » de Paul Gilroy. Ce projet invite à une lecture des pratiques VR axée sur des objectifs esthétiques/artistiques à travers l’exploration de la submersion comme notion de rechange pour décrire l’expérience immersive de RV.

Ayam Yaldo est une artiste de Montréal/Tiohtiá:ke d’origine irakienne qui travaille dans diverses interventions dont la performance, l’installation et la vidéo. Sa pratique artistique utilise des récits qui passent du personnel au politique, du passé au présent, de la réalité aux mythes ainsi que des archives à l’objectification et à la mémoire. Elle explore comment ces récits prennent forme par rapport aux grands récits historiques de même que son expérience personnelle de la guerre et son exil du Moyen-Orient, survenu lorsqu’elle était enfant. En se concentrant sur le corps, le soi et l’image, Yaldo explore les concepts de reconstruction, de transformation et d’éphémérité par rapport aux formes de déplacement. Elle est titulaire d’un baccalauréat en beaux-arts et est actuellement candidate à la maîtrise en intermédias à l’Université Concordia.

Elena Stoodley est chanteuse, auteure, auteure-compositrice et conceptrice sonore la moitié du temps, se consacrant par ailleurs à l’organisation communautaire. Née à Tio’tia:ke (Montréal), elle mêle souvent sa passion pour la justice sociale et la libération des Noirs à ses pratiques artistiques. Elle a étudié la création littéraire et la musique électroacoustique et a interprété sa musique partout au pays ainsi qu’à l’échelle internationale, y compris au Cameroun et au Congo. Elle donne parfois des ateliers ou des consultations sur des sujets entourant les pratiques de travail antioppressives et l’inclusion intersectionnelle. Son travail le plus récent en matière de conception sonore a été présenté dans les pièces The Mountaintop, The Rootless Tree, Manman LaMer et Black Out (nommé dans la catégorie conception sonore aux META - Montreal English Theatre Awards). Elle travaille actuellement sur la pièce L’Ange de Habibi avec la compagnie féministe Talisman Theatre.

Rosalee est diplômée du programme professionnel de design et de technique de théâtre du Collège John-Abbott. Ses réalisations précédentes incluent la peinture scénique pour la production de Selwyn House de The Hobbit, la conception de costumes pour Shrek The Musical de WISTA et la conception de production de Like Jane pour le festival de théâtre Revolutions They Wrote. Elle travaille actuellement à son baccalauréat en beaux-arts à l’Université Concordia, où elle se spécialise dans les pratiques en fibres et en matériaux.

Cynthia Kinnunen est une éducatrice musicale passionnée et une musicienne communautaire. Après des études en piano, flûte, basson, hautbois et art vocal, et après avoir terminé ses niveaux de piano conservatoire, un diplôme en musique et un diplôme en gestion des arts, elle a passé plus de 15 ans à travailler dans le marketing, la collecte de fonds et la planification d’événements dans les secteurs des arts de la scène, des organismes sans but lucratif, de la santé et de l’éducation. Cynthia dirige actuellement un studio de musique privé (ukulélé et piano), donne des cours et des ateliers de groupe de ukulélé localement et à l’étranger, dirige le programme d’apprentissage des adultes de l’Ensemble Royal City Ukulele et est directrice du Royal City Uke Fest à Guelph, en Ontario. Elle fait également partie de l’équipe Uketropolis de James Hill, est chargée de cours à l’Université de Guelph et termine sa maîtrise en musique communautaire à temps partiel de l’Université Wilfrid-Laurier. Ses domaines d’intérêt en recherche sont la vulnérabilité et le courage, les loisirs sérieux, le bien-être et l’appartenance.

Naïka Champaïgne, pronom (She/her/elle) est une chanteuse soul/acoustique Noire, Haïtienne et queer de Montréal. Elle fait partie du duo Strange Froots en tant que chanteuse, compositrice, guitariste, bassiste et rappeuse. Elle a débuté, le 1er janvier 2020, son premier album solo intitulé « Painted Imageries » qui se retrouve sur toutes les plateformes. Il s'agit d’un album qu’elle a composé et écrit elle-même. Un album qui met de l’avant ses racines de neo-soul, RnB, rock, jazz et de folk. Elle est aussi très impliquée dans l'organisation communautaire. Elle est la cofondatrice du collectif Montréalais « Fruition Mtl », un collectif pour les personnes queer, trans, Noire, Autochtones et les personnes racisées. Elle est aussi membre du collectif Black Healing Fund. Le but de ce collectif est de fournir aux personnes Noires à faible revenu de Tio’tia:ke/Montréal des fonds discrétionnaires pour subvenir à leurs besoins de bien-être et de santé mental. Elle travaille aussi comme intervenante jeunesse et coordinatrice de projets à l’organisme Jeunes Queer Youth; un programme par et pour les jeunes queer et trans sur l’importance de l’éducation sexuelle. Naïka est une personne dont sa créativité et sa personnalité découle dans tout le travail qu’elle entreprend.

Pianiste de concert, improvisatrice, compositrice interdisciplinaire, artiste-chercheuse et éducatrice, Anoush Moazzeni mène une carrière de performeuse au gré de laquelle elle a souvent voyagé dans le monde entier. Ces dernières saisons, elle a fait des visites dans les Amériques, en Europe, en Asie du Sud et au Moyen-Orient.

Après avoir terminé ses études de premier cycle en interprétation de piano et en musicologie, Anoush Moazzeni a fait sa maîtrise en interprétation de piano contemporain et elle entreprend actuellement ses études doctorales individualisées en beaux-arts à l’Université Concordia, à Montréal. Parallèlement à ses études de performance, Mme Moazzeni a étudié la composition, la musique électroacoustique, les arts médiatiques et les différents langages de programmation en Europe.

Le développement de son art intègre l’interaction entre l’interprétation artistique et la réflexion savante. Ses domaines d’intérêt en recherche-création incluent la recherche artistique, la philosophie sur scène, l’autoethnographie, l’épistémologie, les études post-humaines et féministes, la condition post-humaine, les théories décoloniales, les théories critiques de la race, les études de performance musicale, les nouvelles stratégies pour la conception interdisciplinaire de performance, la composition et la performance de musique mixte, les technologies musicales interactives, la conception d’interface et la robotique, les techniques étendues et la pratique non conventionnelle de performance instrumentale et vocale.

Anoush Moazzeni a reçu de nombreux prix et nominations du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des arts du Canada, de Première Ovation, de L’Ampli Québec, du Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC), de l’Université Concordia, de l’Université de Téhéran, de l’Université Laval, du Banff Centre for Arts and Creativity et du Musée national des beaux-arts de Québec. Mme Moazzeni, qui compte plus de 15 ans d’expérience dans l’enseignement, donne continuellement des ateliers et des classes de maître partout dans le monde, et elle collabore actuellement à titre d’assistante d’enseignement à l’Université Concordia.

La soprano québécoise, Frédéricka Petit-Homme Condon est reconnue pour son timbre chaud et rayonnant et sa forte présence scénique. Elle fait ses débuts à l’Opéra de Montréal en interprétant le rôle d’Annie dans Porgy and Bess. Avec la compagnie lyrique de création, Chants Libres, elle tient le rôle du troisième témoin dans la production de L’Archange oper’installation.

Sa sensibilité musicale et son esprit collaboratif lui ont permis de se produire avec l’Orchestre classique de Montréal sous la direction de Boris Brott, et de chanter pour plusieurs ensembles réputés, notamment Les Grands Ballets Canadiens, l’Opéra de Montréal, et l’OSM.
Frédéricka détient un baccalauréat en éducation musicale et en interprétation de chant classique, ainsi qu’une maîtrise en direction de l’Université McGill. Forte de son leadership et de son habileté à vulgariser les notions musicales, Frédéricka est chargée de cours à la Schulich School of Music de l’Université McGill et spécialiste de musique dans les écoles de la CSMB.
Sensibilisée à l'importance de s'engager dans sa communauté et à l’accessibilité de la formation musicale pour tous, elle dirige la River’s Edge Community Choir, un ensemble mettant en valeur la créativité et le bien-être et débute son doctorate en education de la musique à l’École de musique Schulich au mois de septembre.
Nous pourrions l’entendre en tant que soliste cet été dans une production du Black Theatre Workshop, et cet automne avec l’Ensemble Paramirabo et Musique 3 femmes.

Marie-Annick Béliveau est présente sur les scènes montréalaises depuis plus de 20 ans. Elle recevait récemment le Prix Opus de « l’événement musical de l’année » pour sa prestation dans les Chants du Capricorne de Scelsi, opéra-performance pour voix seule. En 2021, elle deviendra la nouvelle directrice artistique de la compagnie lyrique de création Chants Libres, fondée il y a trente ans par Pauline Vaillancourt.

Mme Béliveau est une interprète de premier plan dans le domaine des musiques modernes et contemporaines. Elle a créé plus d’une trentaine d’œuvres, et on peut l'entendre régulièrement en Europe et au Canada, sur les ondes de Radio-Canada et sur plusieurs enregistrements primés.
Également active dans le répertoire classique, elle se produit régulièrement en solo avec différents chœurs et prête sa voix à plusieurs enregistrements. On peut l’entendre entre autres dans les films Le Violon Rouge et Paul à Québec.

Artiste ancrée dans sa communauté, elle enseigne le chant classique à l’UQAM, au camp musical Père Lindsay et au centre musical CAMMAC, et elle chante depuis 10 ans à la Société pour les Arts en Milieux de Santé.

Sunanda est étudiante diplômée au Laboratoire de linguistique computationnelle de l’Université Concordia, menant des recherches sur le traitement du langage naturel pour sa maîtrise sous la supervision de la professeure Sabine Bergler. Elle a un amour profond et une grande admiration pour l’expression sous diverses formes et a donc résolu d’apprendre autant de langues qu’elle le peut, car tant de choses se perdent dans la traduction. En cours de route, sa fascination pour les langues et sa formation antérieure en informatique l’ont conduite à s’intéresser au traitement automatique du langage naturel (NLP). Tout en étudiant et en travaillant pour sa maîtrise, Sunanda travaille également chez Dataperformers, une start-up montréalaise d’IA, en tant que scientifique de données NLP, où elle a commencé comme consultante et chercheuse indépendante NLP. Avant cela, pendant deux ans, elle a adoré interagir avec les étudiants et partager son enthousiasme pour l’apprentissage tout en travaillant comme assistante d’enseignement pour divers cours à l’Université Concordia – Intelligence artificielle, Récupération d’information, Systèmes experts, Mathématiques discrètes.

Avant de commencer sa maîtrise, elle était architecte en design numérique chez Poplify, une start-up de développement de solutions numériques en Inde, où elle était responsable des visuels et de la gestion du design dans tous les projets, avec des produits et services comprenant, mais sans s’y limiter - l’image de marque, les graphismes, l’accueil et le développement de thèmes. En tant qu’étudiante au Département d’informatique de l’Université Concordia, compte tenu de son expertise antérieure en tant que membre de l’équipe RISE, Sunanda est responsable de la gestion de la conception et du développement du site Web.

Lorsqu’elle ne travaille pas ou n’étudie pas, Sunandra aime m’immerger dans les arts, la littérature ou la musique. On la trouve souvent perdue dans ses lectures ou ses pensées, dessinant sur une serviette de table ou jouant simplement de son ukulélé.